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Akirise

by Akirise

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3. Fracacophonyc – Je crois que j’suis paranoïaque ! J’traque les tocs et les tics d’une époque détraquée qui bloque et trique sur les trucs glauques, que le sordide fait craquer : on nous matraque d’images chocs comme les corps disloqués qu’on décortique au J.T. sous des titres alambiqués. Des monticules de clichés cachés dans leurs communiqués véhiculent des craintes fabriquées pour s’ancrer dans les crânes étriqués. Cyniques, mes fresques opaques, presque épiques critiquent les frasques apocalyptiques d’un quotidien critique … Quelques chroniques du chaos … Que c’est pathétique, mec ! Quel mic-mac merdique : une démocratie tronquée, médiocratie truquée par quelques bureaucrates, escrocs encravatés, énarques aux parcours friqués ; sexe, politique, trafic et ça scrute les scrutins puis coule la barque qu’on écope … cartel de tiques sur le coq, plus cancérigènes qu’une clope. J’ai comme envie d’claquer tout ces connards acclamés pour leur innocence clamée dans des discours déclamés. Excusez ma colère mais putain j’en ai plein l’cul de me faire casser les couilles par mes congénères et leurs cultes : compte en banque, confort, consommation … esclavage capitaliste et ses consolations ! Et ça compte, ça convoite, ça construit sa carapace ; ça manque de confiance, ça se carapate. Et ça continue de croire aux doctrines médiatiques … statiques, stoïques comme des statistiques à qui on dicte la conduite à grands coups de trique cathodique : welcome in the décadente cinquième république ! En quête d’une accalmie dans tout ce vacarme ! « Fracacophonycthémèrcantillicokadavresquivelescoups »… La cause de la crise c’est qui ? C’est quoi ? Des siècles et des siècles de complots macabres … mais qui sont ceux qui se cachent derrière ces crimes, ces massacres ? Incapable de contenir le courroux qui m’accable … je suffoque, je m’offusque des talks-shows qui les consacrent ! C’est quand même con de constater qu’on décompresse en écoutant des ploucs en costume nous raconter nos tracas. Et quoi qu’il en coûte on occulte les cris des gamins efflanqués qui crèvent écrasés par une clique de clones aux marques floquées. Et ça se réclame « Charlie », épris d’une liberté sacrée qu’ils sacrifient pour une sculpture de Mc Carthy … de sacrés hypocrites qui s’accordent le droit de condamner des couples gays qu’ils considèrent coupables de s’aimer ! Un conseil à toi que la connerie a acculé : dépasse tes craintes, tes clichés … et vas t’faire enculer !
2.
4. Vices de fond – C’est viscéral ! Le mec saisit la miss, glisse son vice entre ses cuisses. Elle soupire, gémit, se caresse … elle lui griffe les fesses. Il savoure ses délices. Elle subit ses sévices. Sa langue … son ventre … ses mains … ses seins … ses coups de bassin. Le règne d’Eros, le cul, culte du cul : Clara Morgane, Jackie & Michel, Christian, vivement la sextape du Président ! Plaisir des sens à satiété, parties fines en société : luxure, came et volupté. Jamais rassasié : j’enchaîne les femmes, elles me sont si chères … leur chaire est si ferme, leur sang est si clair ! Une soif inaltérable : un désir sans fin, un plaisir macabre qui me tient … un Conte sanguinaire dont la gourmandise est vos jugulaires. C’est viscéral ! Miroir, mon beau miroir … je t’ordonne de me donner à voir le reflet de ma gloire, paré d’or et d’ivoire ! Fort du pouvoir que me confère l’or noir : j’achète les parts des Hommes blancs comme ils achetaient leurs Noirs ! Rien : rien n’est plus grand que l’argent, rien : regarde ces gens qui vendent leurs enfants comme on vend des bêtes ! J’endette les pauvres pour mes liquidités et je liquide tes rêves par ma cupidité … c’est viscéral ! Je veux ! Oh oui je veux ! J’ai déjà … mais je veux mieux : je veux ce que tu as, je veux ce que tu veux ! J’ai déjà … mais je veux mieux : je veux ce que tu as, je veux ce que tu veux ! La Terre lui appartient … l’être suprême : de sa main il crée, il supprime ! Quand l’Homme se prend pour Dieu … Race souveraine, race immonde : la race humaine transforme la face du monde ! Il s’accorde le droit de vie, de mort … il croit à tort qu’il décide de son sort, si fort … si fort ! Se croit juste quand il se bande les yeux … Dieu qu’il est orgueilleux quand l’Homme se prend pour Dieu ! La haine coule dans ses veines ! La haine coule dans tes veines ! La haine ! La haine ! La haine ! La haine ! La haine ! La haine coule dans mes veines ! La haine ! La haine ! La haine ! La haine ! La haine ! La haine coule dans nos veines ! La flemme ! Oui je suis paresseux ! C’est mon vice le plus précieux : comme Alexandre j’suis bienheureux ! J’ai la flemme … fainéant : j’étais en r’tard pour le départ de la course à l’argent ! La flemme de faire comme eux : de courir partout, tout le temps …Certains rêvent d’une montre (­f#ck Séguéla) moi je rêve d’avoir le temps ! J’ai la flemme de faire comme eux : me gaver devant le 20 heure … la flemme de m’croire heureux parce qu’il y a pire ailleurs : méfiance … scatophile en herbe ; si ton assiette a meilleur goût quand celle du voisin sent la merde ! Méfiance … scatophile en herbe ; si ton assiette a meilleur goût quand celle du voisin sent la merde !
3.
Rien à dire 03:29
5. Rien à dire – Mes parents m’ont donné la parole … En voilà une idée des plus folles ! Mais que vais-je en faire alors qu’il est si simple de se taire ? Je n’aime pas les discussions, les débats ! Parler, tchatcher ne m’intéresse pas ! Même mes amis ont lâché l’affaire : mon mutisme … un véritable enfer ! L’école n’a été d’aucun recours ; l’alcool ne m’a pas porté secours ! Et je me revois chez ce psychiatre : debout, muet comme une carpe … Incapable de sortir la moindre syllabe : c’est dire si mon état leur paraît lamentable ! C’est triste, je sais, mais c’est comme ça : je n’ai rien à dire, ne m’en veuillez pas … Ne m’en veuillez pas ! J’observe … et ça me suffit. Mais cette fois-ci plus de sursis : ça pose soucis, c’est un fait, que je n’dise rien … ça se passe dans ma tête et vous n’en saurez rien ! En attendant que tombe ma sentence je reste une tombe ; je sais, j’ai compris : ils parlent de démence. Pas facile, je pense, de vivre à l’asile : j’aurais dû leur dire « merde » pour être tranquille ! J’aurais dû leur dire que j’préfère me taire, que sur Terre seuls les Hommes parlent et sont vulgaires … que pour moi, le silence est d’or quand d’autres parlent d’argent … que j’préfèr’rai encore être mort que d’être comme ces gens qui usent de leurs bouches pour exprimer des pensées là où j’utilis’rai mon cul pour mieux m’en débarrasser ! On a beau employer des termes à consonance latine et tout l’toutim … « ultimatum » ? T’iras dire ça aux victimes des bouches savantes qui inventent des mots comme « génocide » … et moi quand j’décide de m’taire ils disent que j’n’suis pas lucide ! Je n’ai rien à dire, que voulez-vous ? Je souffre d’être un Homme, un point c’est tout ! Il n’y a pas de mot assez fort pour exprimer mon dégoût … donc je fais grève de parole : c’est normal pour un fou ! C’est donc ici que je vais me prélasser … lassés de mon silence, ils m’ont mis dans cette pièce matelassée : 10 mètres carrés pour me déplacer c’est assez … j’ai déjà passé ma vie enfermé dans mes pensées ! Ainsi j’ai renié mon humanité ; muré dans mon silence, dans cette pièce alité. Mais la réalité me glace le sang car quelqu’un m’a dit « qui ne dit mot consent » ! Non content de mon sort et pour en sortir digne : sans briser le silence je lâche ces quelques lignes …
4.
6. Le travail rend libre – Mercantilisme mortifère de nos sociétés modernes … de l’avoir plus que l’être et du « complexe de Midas » aux barreaux de nos fenêtres ! Nous sommes au cœur d’une matrice, mélange de conforts et de peurs où l’être humain est une machine qui travaille, consomme et meurt. Travail, horaires, factures, salaire, confort, congés, crédits conso … maison …auto, télé, frigo, les courses, la prime, la course, déprime, fatigue, réveil, vivement la paye … Semaine, week end … Train train, métro, boulot, dodo, zombie, robot, mais trop c’est trop, du pain, des pâtes, galères, agios, alarme, barreaux, j’deviens barjot ! En apnée : je perds pieds ! En apnée … une vie sans respirer ! Enlisé, j’ai pigé : je me suis fait piéger … Je ne me suis pas vu passer ! En apnée … Asphyxié ! Noyé dans la masse … en apnée : une vie sans respirer ! Broyé, à la masse … je perds pieds : une vie sans résister ! Casé, à ma place … bien rangé : je vis sans exister ! J’ai noué ma cravate, mes lacets … comme un chien bien dressé ! Je fais le beau, donne la patte pour manger : une vie résigné ! Inspirer … Expirer … Inspirer … Expirer … « Pour vivre dans nos opulentes démocraties occidentales, l’argent est devenu presque aussi indispensable que l’air. Comme en ce qui concerne ce dernier, on ne s’aperçoit qu’on a un besoin vital d’argent seulement lorsqu’il vient à manquer. Mais alors que celui qui est en danger d’asphyxie est à peu près assuré que les autres feront tout leur possible pour lui venir en aide, celui qui ne parvient pas à joindre les deux bouts est rapidement amené à constater (…) qu’il n’est pas assez précieux (…) pour qu(’un) autre envisage sérieusement de le sauver de la misère plutôt que de continuer à accumuler des richesses comme si de rien n’était. (…) Pauvre homme, il a longtemps aimé à croire qu’il valait plus que tout l’or du monde » (« Complexe de Midas, course à l’argent et inutilité des vieux - Le tiercé perdant de l’homme moderne » par Jean Maisondieu). Le patron, les actions, le chômage, les missions, le stress et la pression, les remises en question, le rendement, les impôts, le grondement, les infos, sous presse, sous terre, soumis, sous-merde ! Le travail rend libre ! Le travail rend libre ! Le travail rend libre ! Le travail rend libre !
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7. Monsieur Tout-Le-Monde – Je ne suis qu’un homme ordinaire. Je me nomme « L’homme au nom ordinaire » : un mec de plus sur la Terre … simple pied-à-terre à mon âme. J’ai conscience que je me fane. Comme Monsieur Tout-Le-Monde je ne suis qu’un homme dans un monde où Monsieur Tout-Le-Monde n’est personne. Quand le vide raisonne, la peur rayonne. Dans les rides réside la peur des hommes. Je ne suis qu’un simple mortel : âme sensée … mais dont la raison est telle qu’elle souffre d’un ennui mortel bien plus fort qu’elle ! J’ai si peur du vide : je m’agrippe à tout, je m’accroche à plein de choses futiles, je cherche ma dose d’adrénaline … qu’elle est ma raison d’être humain ? Car je ne suis rien … rien qu’un être humain qui a peur de demain … de ma vie le héros qui meurt à la fin. Je ne veux pas seulement vivre : je veux exister ! M’affirmer, m’estimer, oser résister à la paresse spirituelle débridée qui règne dans nos sociétés déridées. Le culte du corps et la raison recule : on idolâtre l’aurore par peur du crépuscule. Dans les maisons pour vieux ont disparu nos sages et les présages de mort qu’ils nous jettent au visage. Moi j’n’ai pas l’temps : j’cours … j’cours après l’temps ! Et si tu veux pas qu’j’te double tu f’rais bien d’en faire autant ! Digne représentant d’une génération blasée qui cherche en vain un sens à sa vie névrosée. J’ai posé les bases du bonheur sur les dogmes d’une société qui asservit l’homme … car si l’âme, le karma, pèse 21 grammes alors l’or, par carat, pèse 21 morts … et encore. Car chaque jour de plus est un jour de moins !

credits

released September 22, 2018

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Akirise Mâcon, France

Akirise est de retour après 8 années de silence, durant lesquelles ses 6 membres se sont nourris des merveilles musicales qui nous ont et vous ont été proposées : Louane, René la taupe, Maître Gims, etc. Du coup, terminé la dub et fini le rock ! Place aux riffs qui tâchent, aux sons qui agressent et aux hurlements sauvages ! Bref, la fusion anticore d’Akirise est de retour ! ... more

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